Le marqueur "enfin"


Dossier / Travail, 2004

26 Pages, Note: 1,75


Extrait


Inhalt

1. Introduction

2. Le rôle des connecteurs

3. Le classement des connecteurs
3.1 Les connecteurs temporels
3.2 Les connecteurs argumentatifs
3.3 Les connecteurs énumératifs
3.4 Les connecteurs de reformulation

4. Le marqueur enfin
4.1 La signification de « enfin »
4.2 La traduction allemande

5. Des exemples contrastives pour l’utilisation de « enfin »
5.1 Sens affectif
5.2 Sens logique
5.3 L’utilisation des synonymes
5.4 La contre-épreuve

6. Conclusion

1. Introduction

L’exposé présent démontre une recherche linguistique concernant les éléments qui marquent la structure du texte, autrement dit les marqueurs ou les connecteurs. La fonction structurante joue un rôle important pour la compréhension du texte pour le lecteur. L’essentiel du texte peut être filtré grâce aux marqueurs. De plus, les marqueurs sont importants pour la traduction, bref il faut les interpréter pour traduire correctement.

L’analyse suivante est un travail contrastif, en d’autres termes une comparaison entre la signification d’un marqueur en langue français et en langue allemand, pour qu’on puisse comparer les communautés et les différences entre l’utilisation du marqueur. La comparaison entre ces deux langues montre la polyfonctionalité des marqueurs pour mieux comprendre la signification.

Le travail présent essaye de démontrer la polyfonctionalité du marqueur « enfin ». Il s’agit de montrer la manière d’utiliser le marqueur « enfin » d’après l’analyse contrastive pour une meilleure compréhension et interprétation du texte.

Pour l’analyse contrastive l’exposé montre des exemples variés de l’utilisation du marqueur « enfin ». Le corpus d’exemples est pris de deux différents œuvres, il s’agit de « Huis Clos » de Jean-Paul Sartre et la traduction correspondante « Geschlossene Gesellschaft » traduit par Traugott König et « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry »

2. Le rôle des connecteurs

Tout texte de plus d'une phrase présente des marques extérieures qui visent à le faire reconnaître comme un ensemble.

En général, un texte comporte un titre et souvent d'autres intitulés (sous-titre, surtitre, intertitre). La présence de ces marques caractérisent souvent le type et le genre de texte.

D’autres marques du texte sont les connecteurs ou autrement dit les marqueurs. Les connecteurs sont des éléments liant les propositions ou des ensembles de propositions. La structure du texte devient plus claire grace aux connecteurs, ils donnent au texte un fil conducteur.[1]

Les connecteurs sont l’ensemble des termes qui ont pour fonction de révéler l’organisation du texte. Ces organisateurs textuels sont des phrases, des mots ou groupes de mots qui indiquent l'organisation d'un texte. Ils annoncent un nouveau passage, résument, marquent une transition, concluent... Ils sont souvent placés au début ou à la fin d'un paragraphe. Ils peuvent indiquer dans une même séquence textuelle qu’on change de lieu, de temps, d'aspect traité, d'argument ou souligner explicitement qu'on change de sujet (en ce qui concerne... quant à...) ou encore indiquer qu'on veut clore le passage (enfin, en conclusion...).[2]

Les connecteurs peuvent être des conjonctions (pour que, alors que,...), des adverbes (alors, puis, ensuite,...), des groupes prépositionnels (en tout cas, d’une part, d’autre part,...), des locutions (autrement dit, c’est-à-dire,...) et finalement des présentatifs (c’est voilà). En général, la valeur d’un marqueur dépend du type de texte où il est utilisé. En outre les connecteurs ont une polyvalence, le lecteur peut analyser ces éléments d’organisation du texte de différentes façons ; c’est-à-dire de son point de vue.[3]

3. Le classement des connecteurs

Les connecteurs peuvent être classer en deux grands groupes :

De l’un coté, les connecteurs qui organisent

« La réalité référentielle »[4]

En d’autres termes les connecteurs temporels et spatiaux. On les trouve surtout dans les textes narratifs ou descriptifs.

De l’autre coté, les connecteurs qui classent

« Les articulations du raisonnement »[5]

Ce sont les connecteurs d’argumentation, d’énumération et de reformulation. Ce genre de connecteur est surtout appliquer dans les textes argumentatifs.

Par contre, une distinction exacte n’est pas possible, car les connecteurs peuvent se retrouver dans les deux genres du connecteur, mais ils prennent une autre valeur.

3.1 Les connecteurs temporels

Pour donner une vue d’ensemble courte de connecteur, voilà un classement selon la « Grammaire méthodique de français ».

Les connecteurs temporels ordonnent une « succession chronologique »[6],

Par exemples « alors, après, ensuite, et, puis ». Ils permettent de

« Découper le textes en séquences ».5,

Les connecteurs temporels organisent le texte, c’est-à-dire un texte commence par d’abord qui signifie « en premier lieu » et « avant toute chose »6

Ensuite enchaîne un événement discursif à un événement antérieur; il est alors synonyme de « en second lieu ».[7]

Un indice pour la fin sont des connecteurs comme enfin et finalement ; enfin introduit selon le « Le Petit Robert »

« Le dernier terme d’une succession du temps ».[8].

3.2 Les connecteurs argumentatifs

Les connecteurs argumentatifs

« marquent diverses relations entre les parties d’un texte »[9]

On distingue des connecteurs qui expriment une opposition comme « mais », qui introduisent une concession comme par exemple « pourtant, cependant, néanmoins », ou comme « en revanche » ou « par contre » qui ajoute une proposition négative en soulignant un contraire.

D’autres connecteurs argumentatifs introduisent une explication ou une justification par exemple « parce que » signifie la cause principal ou « puisque » justifie la vérité de locuteur.

Il existe également des connecteurs qui ajoutent un argument comme « de plus, mais encore ou d’ailleurs ».

Et enfin, les connecteurs conclusifs qui terminent l’article, c’est-à-dire un raisonnement ou une argumentation.

« Somme toute,..., enfin, en définitive, finalement marquent le passage d’un examen d’arguments contradictoires à la conclusion. »[10]

[...]


[1] « Grammaire méthodique du français, XXI La structurisation du texte », page 616, 617

[2] « Grammatik des heutigen Französisch, chapitre « Konjunktionen; Präpositionen », Klein/Kleineidam, Klett, Stuttgart, 1996

[3] « Grammaire méthodique du français, XXI La stucturisation du texte, page 616, 617

[4] « Grammaire méthodique du français, XXI La structurisation du texte, page 618

[5] « Grammaire méthodique du français, XXI La structurisation du texte, page 618

6 « Le Petit Robert », Dictionnaire de Paris, Paris, 2003

[7] « Le Petit Robert », Dictionnaire de Paris, Paris, 2003

[8] « Le Petit Robert », Dictionnaire de Paris, Paris, 2003

[9] « Grammaire méthodique du français », XXI la structurisation du texte, page 619

[10] « Grammaire méthodique du français », XXI La structurisation du texte , page 622

Fin de l'extrait de 26 pages

Résumé des informations

Titre
Le marqueur "enfin"
Université
Karlsruhe University of Education
Cours
L’argumentation discursive et ses marqueurs
Note
1,75
Auteur
Année
2004
Pages
26
N° de catalogue
V80316
ISBN (ebook)
9783638877527
ISBN (Livre)
9783640510306
Taille d'un fichier
440 KB
Langue
français
Annotations
Breiter Seitenrand!
Mots clés
L’argumentation
Citation du texte
Melanie Kuntzsch (Auteur), 2004, Le marqueur "enfin", Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/80316

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