Les sept péchés mortels en référence au Roman de la Rose


Dossier / Travail, 2006

15 Pages, Note: 1,7


Extrait


Table des matières

1. Introduction – Le rôle général des sept péchés mortels

2. La définition d’un péché selon le Catéchisme de l’Église Catholique
2.1 Le péché général
2.2 Le péché mortel en comparaison du péché léger
2.3 Les vices principaux ou bien les péchés principaux

3. Le développement de la classification des péchés mortels

4. La classification des démons d’après Binsfield

5. La présentation des sept péchés mortel dans l’art
5.1 Les péchés mortels comme animaux ..
5.2 Hieronymus Bosch – Les sept péchés mortels
5.3 Otto Dix – Les sept péchés mortels

6. Les sept péchés mortels dans le Roman de la Rose

7. Bibliographie

8. Appendice

1. Introduction - Le rôle général des sept péchés mortels

Au cours des derniers siècles, la notion, de même que la perception des sept péchés mortels ou bien péchés capitaux s’est étendue sur la manière de vivre quotidienne. Non seulement dans la sphère religieuse, mais aussi dans le domaine social et entre les personnes, la reprise des idéaux moraux qui sont en relation avec l’idée des péchés mortels joue un rôle essentiel dans la présentation de soi-même envers la conception du monde présent. Certes, cela correspond plutôt aux fidèles qui s’adaptent absolument aux réalités et lois réligieuses et pourtant, les incroyants sont incontestablement influencés par l’accroissement visible de la signification des sept péchés mortels pour la vie en communauté.

Ce mémoire veut ébaucher le point de vue de l’Église catholique face à la notion des péchés mortels aussi bien que le développement de l’idée de ces péchés capitaux, de l’Antiquité jusqu‘au Moyen Âge. En outre, la transformation du thème des sept péchés mortels en art est un composant du texte suivant. Finalement, nous nous occupons du traitement des allégories représentant les péchés mortels dans le Roman de la Rose écrit par Guillaume de Lorris et Jean de Meung.

2. La définition d’un péché selon le Catéchisme de l’Église Catholique

Comme nous l’avons déjà mentionné, la notion des péchés prend une place fondamentale dans la religion chrétienne. En 1992, l‘administration apostolique sous la responsabilité du pape Jean Paul II a publié le Catéchisme de l’Église Catholique, une lettre doctrinale qui explique d’une façon infaillible les principes essentiels de la foi chrétienne. Le Catéchisme se compose de 2865 paragraphes en tout. Dans la deuxième partie – qui s’intitule «La Nature du Péché» – du huitième article de cette lettre papale, l’Église catholique prend position sur la définition de l’idée du péché.

2.1 Le péché général

Le Catéchisme définit la constitution et la qualité d’un péché général comme suit:

«Die Sünde ist ein Verstoß gegen die Vernunft Gottes, die Wahrheit und das rechte Gewissen, [...] gegen die wahre Liebe zu Gott und zum Nächsten; sie verletzt die Natur des Menschen und die menschliche Solidarität.» (KKK, § 1849).

«Die Sünde ist eine Beleidigung Gottes [...]. Wie die Ursünde ist sie ein Ungehorsam, eine Auflehnung gegen Gott und den Willen, wie Gott zu werden und dadurch Gut und Böse zu erkennen.» (KKK, § 1850).

Selon Horst Herrmann, un critique allemand de l’Église, un péché pourrait être qualifié aussi «als eigentliche Entfremdung von Gott, [...], als zunehmender Verlust der Lebensmitte, als radikale Infragestellung der Selbstachtung und nicht zuletzt als Störung der zwischenmenschlichen Beziehungen.» (Herrmann, p. 24).

2.2 Le péché mortel en comparaison du péché léger

En général, l’Église catholique différencie deux sortes fondamentales de péché: le péché mortel qui est extrêmement grave et le péché léger qui pourrait être considéré comme moins sérieux. D’après le Catéchisme, un péché mortel présente les caractéristiques suivantes:

«Die Todsünde zerstört die Liebe im Herzen des Menschen durch einen schweren Verstoß gegen das Gesetz Gottes. In ihr wendet sich der Mensch von Gott, seinem letzten Ziel und seiner Seligkeit ab und zieht ihm ein minderes Gut vor.» (KKK, § 1855).

«... die Todsünde erfordert [...] einen neuen Einsatz der Barmherzigkeit Gottes und eine Bekehrung des Herzens, die normalerweise im Rahmen des Sakramentes der Versöhnung erfolgt.» (KKK, § 1856).

«Wenn sie nicht durch Reue und göttliche Vergebung wieder gutgemacht wird, verursacht sie [...] den ewigen Tod in der Hölle.» (KKK, § 1861).

Il résulte de ces maximes chrétiennes qu’un péché mortel ne peut être pardonné que par la confession et la pénitence complète de la culpabilité. Si par conséquent l’homme ne se confesse pas au prêtre et ne se repent pas de ses péchés , il sera condamné à vivre en enfer après sa mort, à l’avis de l’Église catholique.

Pour qu’un péché puisse être reconnu comme péché mortel, il faut que trois conditions soient remplies: D’abord, le péché doit être une infraction grave aux commandements de Dieu; deuxièmement, il faut que le pécheur reconnaisse la gravité du péché et en dernier lieu, le pécheur doit commettre le péché de sa propre initiative (cf. KKK, § 1857-1859). D’après la foi chrétienne, le péché mortel le plus lourd est celui qui est commis par pure méchanceté, par une décision réfléchie pour le méchant (cf. KKK, § 1860).

Le péché léger par contre présente d’autres caractéristiques. «Die lässliche Sünde lässt die Liebe bestehen, verstößt aber gegen sie und verletzt sie.» (KKK, § 1855) par référence au Catéchisme de l’Église Catholique. C’est-à-dire, contrairement au péché mortel, le péché léger ne détruit pas l’amour de l’humanité. Il doit également remplir trois conditions pour être reconnu comme péché léger: D’abord, il faut que le péché puisse être (mais ne doive pas être) une infraction lourde aux commandements de Dieu; en outre le pécheur ne doit pas reconnaître la gravité du péché et en fin de compte, il faut que le pécheur ne commette pas le péché de sa propre initiative (cf. KKK, § 1862). Il en résulte que le péché léger est en contradiction totale avec le péché mortel du point de vue du contenu. Néanmoins, celui qui commet des péchés légers de sa propre initiative commettra selon toute vraisemblance des péchés mortels par la suite.

2.3 Les vices principaux ou bien les péchés principaux

Selon le paragraphe 1865 du Catéchisme, la répétition des mêmes actes méchants provoque les vices. En plus, nous pouvons établir un rapport entre ces vices et les péchés principaux:

«Die Laster lassen sich [...] auch mit den Hauptsünden in Verbindung bringen, welche die christliche Erfahrung in Anlehnung an den Hl. Johannes Cassian und den Hl. Gregor d. Gr. unterschieden hat. Als Hauptsünden werden sie deshalb bezeichnet, weil sie weitere Sünden, weitere Laster erzeugen. Hauptsünden sind Stolz, Habgier, Neid, Zorn, Unkeuschheit, Unmäßigkeit, Trägheit [...]» (KKK, § 1866).

Ces sept péchés principaux sont à diverses reprises qualifiés de vices principaux en raison du fait qu’un vice doit toujours être considéré comme la cause d’un péché. La notion des péchés de racine est pareillement employée puisque les vices principaux sont souvent pris pour la racine des péchés. C’est pourtant devenu une habitude au cours des derniers siècles de parler des (sept) péchés mortels dans ce cas. Mais c’est faux du point de vue de la théologie chrétienne ce qui ressort du paragraphe mentionné ci-dessus, parce qu’un péché mortel désigne complètement autre chose qu’un des péchés principaux ou bien vices principaux dont il s’agit en principe, à savoir un péché extrêmement grave à la différence d’un péché léger.

3. Le développement de la classification des péchés mortels

Au quatrième siècle, le théologien grec Évagre le Pontique se propose d‘effectuer la première classification des vices (ou péchés). Il identifie huit vices qu’il qualifie de passions dont les moines peuvent être atteints et les classifie par degré d’egoïsme du pécheur comme suit (cf. «Seven deadly sins»):

peu égoïste la gourmandise

- la luxure (ou la volupté)
- l’avarice
- la tristesse
- la colère
- la paresse
- la soif de gloire

extrêmement égoïste l’orgueil

Vers la fin du sixième siècle, le pape Grégoire le Grand réduit le nombre des huit péchés à sept puisque le chiffre sept joue un rôle symbolique pour le christianisme: il représente la totalité de même que la perfection. Grégor transforme la soif de gloire et l’orgueil en orgueil aussi bien que la paresse et la tristesse en tristesse. En outre, le pape introduit un nouveau péché, à savoir l’envie. Contrairement à Évagre le Pontique, Grégoire le Grand classifie les péchés selon le degré qu’ils dévient de l’amour de Dieu (cf. «Seven deadly sins»):

[...]

Fin de l'extrait de 15 pages

Résumé des informations

Titre
Les sept péchés mortels en référence au Roman de la Rose
Université
University of Siegen
Note
1,7
Auteur
Année
2006
Pages
15
N° de catalogue
V71115
ISBN (ebook)
9783638628242
ISBN (Livre)
9783638769303
Taille d'un fichier
1017 KB
Langue
français
Mots clés
Roman, Rose
Citation du texte
Stefan Kraus (Auteur), 2006, Les sept péchés mortels en référence au Roman de la Rose, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/71115

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