La disjonction entre le réel et la fiction, dans "La Derniere Nuit Du Rais"


Mémoire (de fin d'études), 2017

40 Pages, Note: 16


Extrait


Content

Introduction générale

Résumé du roman

Chapitre I

Les procédés langagiers de la construction du personnage : De structures au sens.

Introduction:

Le Paratexte
Analyse du titre : la fin d’un Raïs, la fin d’un monde
La couverture : un empereur devenu ombre déchue.

Etude Spatio-Temporelle : Le Temps, Une Activité de l’Espace

Etude du Personnage de Mouammar Kadhafi : les enjeux de la vraisemblance.

Le Schéma de la Structure du Récit : la déchéance d’un Raïs.
Fonctionnement narratif : la disjonction du héros- dictateur
Commentaire du schéma narratif
Le Schéma Actantiel : les rapports de forces dans les scénarios narratifs
Commentaire du Schéma Actantiel

Chapitre II

La Représentation de l’Anti-héros entre le Réel et la Fiction.

Kadhafi : du personnage emblématique à l’actant anti-héros.

L’anti-héros dans les jeux de l’écriture du genre romanesque.

Conclusion Générale

Bibliographie

Introduction générale

La Littérature maghrébine fut destinée en période coloniale à un (certain) nombre de lecteurs assez réduits, en l’occurrence le colon et le métropolitain mais aujourd’hui elle est classée comme un genre universellement reconnu. Elle est chargée d’un discours de dénonciation, l’écrivain éprouve le besoin d’écrire suite à une blessure ou à une affection, une émotion qu’elle soit bonne ou mauvaise. L’écrivain affronte donc le monde en mettant en avant une histoire véhiculant une réalité crue voulant bousculer son lecteur. Comme dans chaque littérature, des écrivains ont triomphés, dans cette dernière, et marqués leur époque.

Dans le cadre de notre travail de fin d’études pour l’obtention du diplôme de Master de langue française et littératures francophones, notre choix s’est porté sur l’écrivain algérien qui a défrayé la chronique par son itinéraire un peu particulier. C’est de Mohamed Moulssehoul alias Yasmina Khadra[1] qu’il s’agit.

Cet écrivain algérien de graphie française, traduit en plusieurs langues a toujours donné une grande importance à la société contemporaine dans toutes ses formes de violence et de conflits. Son écriture, classée comme « l’écriture du conflit » avait pris le dessus sur la quasi-totalité de ses œuvres. Les romans de Yasmina Khadra, comme, L’A ttentat (2005) et Qu'attendent les singes (2014), ont été marqués par une importante exposition d'événements violents comme la guerre, le terrorisme et l'extrémisme religieux et idéologique. Dans la bibliographie de l’auteur, nous optons pour le roman La Dernière nuit du Rais comme corpus d’analyse, publié aux éditions Julliard, en 2015 à Paris. L'écrivain algérien parlant à la première personne s'est mis dans la peau de Mouammar Kadhafi. L'auteur raconte les derniers moments à vivre d'un tyran, ayant gouverné la Lybie plus de 41 ans, pour qu’à la fin : ce dernier finit son règne caché dans une veille école à Syrte, qui est sa ville natale. Comme toute personne parlant de soi-même, il donne l’impression d’être ordinaire mais au bout de quelques pages plus loin on se rend compte à quel point l’individu est déséquilibré présentant toutes les caractéristiques de la folie. L’auteur livre les informations sur le Colonel au fur et à mesure, dans des situations extrêmes, dans les rêves et l’enfance du « Frère guide ».

Traitant un sujet d'actualité, La dernière Nuit du Rais, fait de lui-même une cible pour tous les amoureux de la lecture. L’auteur invite donc son lecteur à vivre un spectacle et ce en premières loges car c’est le personnage premier de ce roman qui s’exprime lui-même. Passionnante comme elle est, cette œuvre nous emmène aux fins fonds de nos imaginations, pour ainsi contredire toutes nos pensées et prédictions. C'est ce qui nous a poussés à faire d’elle l'objet d'une critique littéraire.

Le roman s’ouvre à plusieurs lecture ou visons ; en effet La Dernière nuit du rais a pour emblème son personnage premier qui est Mouammar Kadhafi, représentant tout ce qu’il y a de politique et pouvoir et n’ayant pas les qualités chevaleresques du héros traditionnel. Ça n’est pas le récit d’une épopée et les gloires d’un chef mais son échec, sa descente aux enfers dans les derniers moments de sa fin. L’imaginaire de l’auteur a pu bâtir un personnage vraisemblable produit de la représentation d’un réel personnage. Ce même personnage qui a réellement existé nous conte les derniers moments qu’il lui reste à vivre en ayant toujours une forte conviction ou illusion de survie et de pouvoir ainsi triompher à nouveau sous les feux de l’insurrection, la révolte populaire et le déchaînement inouï de la violence et du désordre. C’est cette utopie complètement folle qui construit l’événement du roman. C’est donc entre la réalité et la fiction que l’auteur nous entraine dans le parcours du personnage Kadhafi, figure emblématique de l’Histoire contemporaine de la Lybie, démis, révoqué par un soulèvement général et qu’il situe entre le réel et l’utopie, le conscient et l’inconscient, la raison et la folie . La Dernière Nuit du Raïs N’est pas le récit d’une épopée à la gloire de Kadhafi ; le récit offre l’image d’un personnage dans la plénitude de sa déchéance.

Partant de toutes ces données de notre problématique, nous nous proposons de démontrer, à travers l’écriture, l’hypothèse de travail suivante :

Les Fracture ou disjonctions du récit entre le discours utopique et contexte fictionnel ; autrement dit, les stratégies de la représentation d’un personnage anti-héros.

Les disjonctions, les écarts dans l’écriture du personnage, du chef historique, s’expliquent dans le parcours fictionnel qui s’achemine vers le désastre, la mort, la disparition de l’être et son discours illusoire de se croit toujours le « frère guide », un chef accompli ? Cette cassure est celle de la déraison. C’est toute l’illusion du réel et de l’imaginaire fou dans lesquels s’enfonce le personnage anti-héros.

Nous soulevons le questionnement de recherche suivant pour expliciter notre hypothèse de démonstration :

1. Quelle est la relation entre la fiction et le réel ? Comment se réalisent les disjonctions dans une biographie inventée ?
2. Comment l’auteur a construit l’identité de Kadhafi en tant qu’un personnage tyrannique, de la déraison et de la folie ? En tant qu’anti-héros ?

La méthodologie qui sera adoptée tout au long de cette étude devrait nous permettre de démonter l’hypothèse soulevée et répondre au questionnement de recherche.

Notre travail, sera ainsi organisé autour de deux chapitres, dans la mesure où chaque chapitre sera composé de plusieurs sous chapitres. Le premier chapitre, titre du chapitre, sera consacré à l’approche structurale du récit : dans un premier temps, nous allons présenter des éléments de sens qui se manifestent dans le paratexte à savoir : le titre, la première de couverture en appliquant les théories de Carl Yung. Dans un deuxième temps, nous analyserons le personnage en appliquant quelques données théoriques de la psychanalyse. Nous ferons une analyse narratologique, en décortiquant chaque partie du récit, nous ferons une étude détaillée des personnages principaux actants. Il est aussi important de faire appel à la structure du récit, en utilisant le schéma narratif et le schéma actantiel, qui nous aideront à mieux comprendre la chronologie des événements et le rôle des protagonistes de l’histoire et leurs relations. Nous procéderons à une étude spatiotemporelle dans laquelle on analysera le temps et l’espace dans le roman. On évoquera à ce sujet le rôle que jouent les noms des personnages dans le déroulement de l’histoire, leur importance et leur signification. Ensuite, nous tenterons de faire une lecture thématique, pour définir les thèmes principaux, qui vont défiler à travers l’histoire.

Dans le deuxième chapitre, « La représentation de l’anti-héros entre le réel et la fiction nous essayerons d’analyser d’abord à travers », une approche sémiotique, le personnage essentiel, Kadhafi, en tant que signe qui se construit à travers l’histoire racontée ; nous interrogerons le texte sur la stratégie de son écriture pour savoir en quoi il se démarque du héros traditionnel pour devenir un héros des temps modernes ou un anti-héros. Ensuite, l’approche intertextuelle permettra de saisir son apport à l’écriture d’un tel personnage, d’une telle histoire et donc de voir comment est élaboré le romanesque par l’auteur. Nous verrons ainsi comment s’établit le rapport réalité et fiction dans la narration.

Résumé du roman

Tristement célèbre, Mouammar Kadhafi parle dans La Dernière Nuit du Rais sous la plume de Yasmina Khadra durant les derniers moments de sa vie, alors qu’il est caché dans une école désaffectée à Syrte, sa ville natale sous les feux de ses opposants qui veulent sa peau. Parlant de lui, il se montre comme un personnage juste et équilibré, mais il n'est pas nécessaire d'approfondir beaucoup la lecture pour comprendre que l'on fait face à un individu déséquilibré mentalement, mégalomane, persuadé d'être élu de Dieu, sans pitié pour autrui, se vantant des meurtres et des viols commis durant son règne et qui ne peut avoir de considération pour ses semblables que si l'on sert ses intérêts. Persuader de reprendre son « trône », le colonel Kadhafi donne des ordres à droite à gauche pour essayer d’abattre la résistance. Dans l’enfermement et sous « un printemps arabe », le « frère guide » plonge dans le rêve et la méditation pour ainsi revivre son passé et se remémorer tous les moments qu’il voit importants dans sa vie. Jusqu’à ce que vienne le moment où il vit sa propre mort. Car la guerre pour le destituer fait rage au dehors. L’Histoire de la Lybie contemporaine se fait dans la violence à l’ère des « Printemps arabes » et dans le contexte de la mondialisation.

Chapitre I Les procédés langagiers de la construction du personnage : De structures au sens.

Introduction:

Dans cette partie, nous invoquerons les éléments narratologiques qui composent le récit. Selon les critiques, le récit « Qu’il soit long ou court, qu’il se présente sous forme de roman avec ses différentes variantes, de conte, de nouvelle ou d’autre genre narratif : il est structuré, habité, situé et daté »[2].

Nous verrons comment se compose le récit, quel serait le point de vue de la narration et quelle serait sa structure Car une intrigue romanesque possède une structure type, commune à tous les récits. Elle peut être représentée par deux types de schémas ; le schéma narratif et le schéma actantiel.

Il nous sera essentiel de faire appel à l’espace et le au temps, en effet tout récit relate des événements ensuite, les placer dans un cadre spatio-temporel. Un roman peut présenter un espace ouvert et des lieux diversifiés, ou un espace restreint et un lieu unique.

Une étude spatiotemporelle est indispensable dans le cadre de notre travail de recherche. Nous procéderons à une analyse de l’image de couverture du roman : en usant des théories psychanalytiques. Nous essaierons de décoder les mystères enfouis dans l’image de la couverture à travers quelques réponses de la psychanalyse.

Le Paratexte

Analyse du titre : la fin d’un Raïs, la fin d’un monde

En littérature, il s’agit d’un élément du paratexte qui distingue les œuvres les unes des autres et auquel nous nous fions souvent lorsque l’auteur nous est inconnu. Réduit le plus souvent à un ou à quelques mots, il possède pourtant des pouvoirs considérables et pourquoi pas magiques à savoir celui de l’identification, de la description et de la séduction.

Le titre est l’élément qui est mis en valeur par rapport au contenu qui le suit ou qui le résume parfois.

La Dernière nuit du raïs, titre intrigant pour le lecteur. Poussant ce dernier à lire le roman, le titre de cet ouvrage incarne l’essence même du roman de Khadra en traçant la fin tragique du « Frère Guide ». Une titrologie est alors indispensable afin d’essayer de décoder ce titre qui est un apéritif offert pour le lecteur.

Nous estimons que le titre d’un ouvrage est primordial faisant parti des éléments para-textuels ce dernier intervient donc comme un lien direct entre l’ouvrage et le lecteur. Habituellement, c’est en fonction du titre que le lecteur choisit son roman.

Afin d’essayer de comprendre l’importance de cet élément nous en avons consacré une étude. Le choix du titre très significatif et marquant, La Dernière Nuit du Rais qui annonce d’emblée le dénouement tout aussi tragique pour son personnage que celui qu’a connu l’ancien chef d’état libyen Mouammar Kadhafi, auquel il a emprunté les traits pour l’occasion, et aussi sa destinée.

Le titre interpelle le lecteur et met la lumière sur les intentions de Khadra qui ne s’attellera pas à changer la tournure dramatique que prendront les évènements et qui emporteront son personnage dans un ouragan révolutionnaire, et ne se permettra de ce fait aucune liberté vis-à-vis de la réalité. Le Kadhafi fait de papier connaîtra lui aussi une fin effroyable et ce dans le même cadre infernal et morbide, dans une ambiance empreinte de sang, de sueur et de larmes, un véritable climat de guerre. « La dernière nuit » marque la fin d’une vie et d’une époque et établit les bases d’un aboutissement réaliste qui enverra l’imagination et la fiction faire leur besogne ailleurs, notamment dans les discours du leader déchu, ses conversations avec ses proches, ses réflexions sur une situation devenue ingérable et ses réactions devant une révolte prenant une ampleur dantesque. Il délimite ainsi la portée d’un livre qui se penchera principalement sur l’aspect psychologique de l’une des figures les plus emblématiques du monde arabe à l’époque contemporaine. Comment un Rais d’une extravagance et d’un égocentrisme sans limites, auparavant craint, admiré et vénéré par tout Libyen, réagit-il face au déchaînement du peuple ? C’est ce que semble traduire le nom donné par Yasmina Khadra à son roman.

La dernière nuit du raïs, une fin ou quelques temps avant la fin, le lecteur sait déjà que le personnage est donc condamné, c’est là où est l’enjeu du titre ; c’est cette avance que l’auteur propose à son lecteur afin de l’attirer vers le roman. Allons donc décortiquer ce titre et voir son contenu ; :

La dernière : Mot qui indique le degré extrême. Ce dernier qui, dans la sémiologie, signifie la fin de quelque chose ou ici la mort, la fin de la vie.

La nuit : Ce mot a une très grande valeur dans ce titre vue qu’il représente dans la littérature l’obscurité, la noirceur voire même les ténèbres et donc la descente aux enfers

Raïs : Président, gouverneur, roi suprême

Si on associe la sémiologie des mots qui forment le titre, on voit d’emblée la chute du personnage après avoir atteint l’apogée (être Rais)

Cette chute dont l’auteur parle c’est la chute mortelle du Raïs.

La couverture : un empereur devenu ombre déchue.

Si on prend une œuvre littéraire pour la lire, notre attention est attirée par les formes qui attirent l’œil notamment dans la première de couverture qui cherche à suggérer une histoire avant même de lire cette œuvre. Parmi les éléments du paratexte on a aussi l’image.

Une ombre au milieu d’une étendue de ciel rouge, une ombre qui se tient sur une dune passant par du blé qui représente la fertilité de sa terre, son empire qu’elle a construit et qu’il n’est plus sien. Une ombre au milieu d’une étendue de ciel rouge, un ciel qui annonce une pluie dévastatrice ; qui représente le peuple et sa révolte contre le régime kadhafien. Une ombre au milieu d’une étendue de ciel rouge, qui s’arrête et ne trouve point de refuge.

En psychanalyse, l’ombre représente la partie de soi-même non reconnue, dont l’existence est souvent ignorée 112. En particulier, dans le cadre de la psychologie analytique de Carl Yung,[3] l’ombre incarne l’inconscient, la partie de la psyché où réside les rêves, la peur, les souvenirs, colères, mélancolies, angoisses, et névroses d’autrui (118). Les dissemblances de cette part d'ombre et de la conscience sont sources d'antagonisme, à l'origine de nombreux conflits psychiques, parfois source du caractère et de l'humeur.

Le motif de « L’ombre » Figure dans de nombreuses cultures et mythes sous la forme d’un personnage maléfique, alarmant mais néanmoins ayant « statut de double du héros, » représentant le moi[4] (115)

La théorie de l’ombre développé par Jung peut être enrichissante par rapport à l’ombre de Colonel Kadhafi qui figure dans la couverture du roman. Cette image peut être très directement liée à l’inconscient du héros de l’histoire. Elle reflète la personnalité inconnue de Kadhafi, une personnalité qui ne reste toujours pas développée même après l’écriture de l’auteur. De plus, cet aspect sombre de la personnalité de l’héros est bien illustré à travers l’image de l’ombre, en représentant un Kadhafi représenté par un conflit interne, des problèmes moraux, et ayant des symptômes névrotiques.

Prenant en compte le ciel rouge qui fait le fond de la couverture[5], la couleur rouge nous donne l'impression que l'histoire tient ses sources du fond des abysses. Le rouge peut être lié au sang que le Rais a versé, traduit en une ambiance ténébreuse, apocalyptique, voire satanique, celle de l'enfer. On sait tout de suite que l'histoire est glauque et le titre confirme que la fin ne peut être que la mort.

On lit les mots de Khadra mais on entend la voix de Kadhafi.

La focalisation du récit est interne c’est lorsque le narrateur raconte tout ce qu’il voit, tout ce qu’il sait, et tout ce que pense un personnage., le personnage est en même temps narrateur ;« Les minutes passent. J'entends des rafales qui s'intensifient, des roquettes qui ripostent aux grenades, des véhicules qui vont et viennent dans le crissement de leurs pneus » (16).

La focalisation (ou point de vue) interne consiste à représenter les évènements à travers la sensibilité et le regard d’un personnage. C’est l’approche qu’adopte Khadra dans son roman. Le narrateur est mêlé à l’action, il peut avoir plusieurs statuts :

-Narrateur agent : je, héros de la fiction (autobiographie ou récit qui en mime l’énonciation)
- narrateur témoin : je, observateur et personnage secondaire
- narrateur distant de lui-même : il, comme dans la Peste [6] ou le docteur Rieux parle de lui-même à la troisième personne et ne révèle qu’au dernier moment qu’il est l’auteur de la chronique qu’il raconte.

Dans le récit étudié, le lecteur se laisse emporter par Kadhafi qui est narrateur agent, on ne voit que ce qu’il peut voir, on n’entend que ce qu’il peut entendre et ressentent ses émotions viscérales.

Etude Spatio-Temporelle : Le Temps, Une Activité de l’Espace

Gaston Bachelard[7] appelle topo-analyse l'étude de l'espace. Ce dernier, affirme qu’il faut faire la différence entre les deux sortes d’espace qui existent -dans une analyse faite sur un roman- à savoir : l'espace fictif et l'espace réel. Nous intéresserons à l'espace fictif, celui dont parle un texte ou qu'il évoque. C'est cet espace abstrait et irréel que l'écrivain doit construire par sa propre imagination[8].

[...]


[1] Yasmina Khadra/Mohamed Moulssehoul, écrivain Algérien. Prolifique et talentueux qui, au fil de ses œuvres, Khadra a su contribuer à faire connaitre le monde arabe et dénoncer les violences et les injustices. Il servira l'armée pendant 36 ans. Pendant son service, il écrit des nouvelles et des romans sous son vrai nom puis il prend le pseudonyme de Yasmina Khadra pour plus de liberté Yasmina Khadra est un écrivain de renommée internationale et ses œuvres sont traduites dans plus de 40 pays. On retient les œuvres célèbres de l’auteur : Cousine K en 2003, L'Attentat en 2005, Les Sirènes de Bagdad en 2006, Ce que le Jour doit à la Nuit en 2008 , Qu'attendent les Singes en 2014.

[2] Clés pour la lecture des récits (convergences, critique II) Christiane Achour. Amina Bekkat, Edition du Tell.

[3] Carl Gustav Jung est connu pour sa formation du concept de l’ombre et pour la description en détail de sa nature dans la psychologie. Dans son livre Vie et Psychologie, Jung notes que « chacun rejette une ombre, et que moins il en a conscience, plus l’ombre est noire et dense…A cet égard, l’ombre est un problème moral, qui constitue un défi pour tout l’individu » (112). Carl Gustav Jung Psychologie et Philosophie : Zofingia (1896-1899).

[4] Carl Gustav Jung Psychologie et Philosophie: Zofingia (1896-1899).

[5] Voir annexe 2.

[6] La Peste, Albert Camus, Folio,1947

[7] Gaston, Louis, Pierre Bachelard, philosophe français des sciences, de la poésie et du temps. (1884/ 1962)

[8] Bachelard, Gaston. Poétique de l’Espace. Paris : PUF, 1957.

Fin de l'extrait de 40 pages

Résumé des informations

Titre
La disjonction entre le réel et la fiction, dans "La Derniere Nuit Du Rais"
Cours
Français
Note
16
Auteur
Année
2017
Pages
40
N° de catalogue
V428131
ISBN (ebook)
9783668813427
ISBN (Livre)
9783668813434
Langue
français
Mots clés
Litterature, coloniale, métropolitain, lecteur, Moulssehoul, Khadra, Frère guide
Citation du texte
Ilyes Bessedik (Auteur), 2017, La disjonction entre le réel et la fiction, dans "La Derniere Nuit Du Rais", Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/428131

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