La pensée foucaldienne, une pensée critique? Les reproches de Jürgen Habermas à Michel Foucault


Dossier / Travail, 2014

15 Pages, Note: 1,7


Extrait


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Tables des Matières

1. Introduction ... 1-2

2. La conception du pouvoir chez Michel Foucault ... 3-5

3. Le reproche de Jürgen Habermas à Michel Foucault ... 5-7

4. Une réponse à Jürgen Habermas en faveur de Michel Foucault ... 7-10

5. Conclusion ... 11-12

6. Bibliographie ... 13

1. Introduction

Sans doute Michel Foucault a influencé très fortement la pensée du fin 20ème et du 21ème siècle. Surtout la pensée post-structuraliste représentée par exemple par des théoriciens comme Judith Butler base sur les conceptions foucaldiennes notamment de pouvoir. La pensée post-structuraliste est d’un côté au niveau théorétique évidemment hyper-critique par rapport aux suppositions et certitudes de la philosophie occidentale classique, d’un autre côté elle remet au question aussi certaines connaissances structuralistes. Il y a par example la Théorie Queer de Judith Butler, une théorie, qui cherche à remettre en question les certitudes supposés dans notre société concernant le genre ou aussi les Études post-coloniales, porté par des penseurs comme Dipesh Chakrabarty, Gayatri Spivak et Edward Said (cf. Angermüller/ Bellina 2012. 28). Toutes ces théories poststructuralistes soit Théorie Queer, soit Études post-coloniales parmi des autres, résident très fortement dans la pensée foucaldienne et évidemment dans sa conception du pouvoir. Même si on a fait évolué la pensée de Foucault, on ne peut pas renier le fait, qu’elle donne un grand partie du cadre conceptionnell des productions théorétiques post-structuralistes. La proximité des conceptions de Michel Foucault et la pensée post-structuraliste est aussi reflétée dans le fait que hors des pays francophones Michel Foucault même est surtout compté parmi les penseurs post-structuralistes (cf. Angermüller/ Bellina 2012: 27).

Cependant la pensée post-structuraliste n’est pas incontesté. On a l’accusé d’être quelconque, fataliste et pour cette raison peu critique. Ce qui est remarquable c’est que déjà l’oeuvre de Foucault a toujours attiré des critiques accusés - et les reproches à Foucault sont en effet très similaires à celles qu’on a exprimé envers la pensée post-structuraliste en matière de la faculté de critique. Chaque fois il s’agit d’une remise en question de la capacité de critique soit si ces théories sont capable de saisir et d’exprimer critique face au statu quo de la société.

La pensée post-structuraliste est très divers par rapport aux théories différentes, qui sont compté parmi elle ou/et qui se comprennent post-structuralistes. L’aspect fondamental, qui les unit toutes malgré les differences, c’est l’autoidentification avec et l’engagement pour une critique de la société (cf. Craig 1998: 597). Évidemment, pour une pensée, qui se comprend comme une des plutôt critiques de notre époque, comme c’est le cas de la pensée post-structuraliste, c’est indispensable de verifier si cette capacité de critiquer est en effet reflété dans ses théories ou non. En respectant le fait que la pensée foucaldienne forme la base d’un grand nombre des conceptions et théories poststructuralistes ca apparaît avantageux de retourner aux conceptions foucaldiennes et ses critiques pour verifier cette faculté de critique. Ainsi on a la possibilité de comprendre si déjà chez Foucault il y a une limitation de la capacité de critique, qui pourrait avait été hérité par les théoriciens poststructuralistes par leur reprise des conceptions foucaldiennes dans leurs propres théories ou non. Ainsi l’exposé présent a pour but de répondre à la question suivante:

Dans quelle mesure est la conception foucaldienne du pouvoir compatible avec une critique théorétique de la société?

L’exposé présent va se concentrer sur la conception du pouvoir chez Foucault, parce que l’analyse des relations de pouvoir est un des éléments les plus importants regardant la capacité de critique de la pensée foucaldienne, qui a été remis en question souvent au fil de temps. Néanmoins aussi les notions de savoir et de sujet foucaldiennes vont été traités comme ils sont très fortement lié au pouvoir dans la pensée foucaldienne. En plus les reproches à Foucault, qui touchent la question de la capacité de critique, vont être pris en compte. Le focus par rapport aux critiques va résider dans les reproches de Jürgen Habermas, parce qu’il a introduit un des premières critiques, qui remettent en question la capacité de critique chez Foucault et en plus les analyses habermasiens ont servi de base pour un grand nombre de critiques, qui ont été publiés plus tard (cf. King 2009: 288-289).

Par la suite premièrement la conception du pouvoir chez Foucault va été expliqué en discutant aussi les notions de savoir et de sujet, parce que ces deux phénomènes sont très fortement lié au phénomène de pouvoir dans la pensée foucaldienne et ils sont donc nécessaire pour comprendre la conception du pouvoir foucaldienne. Puis il y a une introduction des reproches de Jürgen Habermas, qui concernent un manque supposé de capacité de critique chez Foucault. Il suit une défense de la conception du pouvoir foucaldienne, qui se concentre sur l’argument que la base du reproche habermasien est une mécomprehension de la conception du pouvoir foucaldienne et l’ambition de Foucault. Enfin la conclusion a pour but de répondre à la question initiale de l’exposé et de mettre la question de la capacité de critique dans un cadre un peu plus grand.

2. La conception du pouvoir chez Michel Foucault

Même si Foucault ne voulait pas qu’on comprend son oeuvre comme une théorie de pouvoir (cf. Foucault 2005: 240-241), cependant pouvoir est un objet central des analyses de Foucault. L’exposé présent se concentre sur les analyses du pouvoir, qui Foucault présente dans le premier tome de l’histoire de la sexualité ‚La volonté de savoir‘ et dans son livre ‚Surveiller et punir‘. Dans ces deux oeuvres Foucault introduit pouvoir comme une relation, pas une chose, qui est intentionnelle mais pas subjective, omniprésente et décentralisé ainsi que productive, non justement répressive. Par la suite je vais expliquer en detail ces caractéristiques de pouvoir fondamentales chez Foucault.

Dans ‚La volonté de savoir’ Foucault décrit pouvoir comme: „la multiplicité des rapports de force qui sont immanents au domaine où ils exercent, et sont constitutifs de leur organisation (Foucault 2014a: 121-122)“ Donc, selon Foucault pouvoir n’est pas une chose, mais plutôt une relation. On ne peut pas obtenir, posséder ou ganger pouvoir, ni peut-on le perdre, le prendre de quelqu’un ou le donner à quelqu’un. Les rapports de force s’appuient mutuellement en se connectant et ainsi en créant des systèmes stratégiques, à cause de leur propre intentionnalité. En conséquence pouvoir apparaît comme un réseau (des rapports de force), qui produit de différents mécanismes de pouvoir liés l’un avec l’autre. Pour cette raison pouvoir n’a pas un certain point de départ centralisé, plutôt pouvoir est produit partout et toujours - il est omniprésent (cf. Foucault 2014a: 122). Partant les relations de pouvoir ne sont pas positionnés à l’extérieur des différentes relations dans notre sociétés (par example processus économiques, relations de savoir, de sexualité, etc) mais plutôt elles font partie d’eux, dans le sens où elles leur sont immanentes (cf. Foucault 2014a: 123-124).

Comme pouvoir est partout, aussi chaque sujet est dans chaque action imprégné des relations de pouvoir. C’est parce que pouvoir est un élément constitutif du sujet; le sujet est formé par différentes techniques de subjectivication, qui sont des effets de pouvoir (cf. Foucault 2005: 240-241). Pour cette raison le sujet est a priori empêtré dans les relations de pouvoir. Ainsi pouvoir est composant des sujets, il n’y a pas un extérieur de pouvoir (cf. Reckwitz 2008: 31). La sujectivication produit les individus comme sujets dans une société discoursivement (soit par les discourses). Cette production du sujet se compose en même temps du assujettissement du sujet (cf. Foucault 2012: 64) et de la création de la liberté de manoeuvre relative du sujet. Ce qui semble ici premièrement comme une contradiction grave est en effet un aspect central de la relation entre sujet "3 et pouvoir chez Foucault: Les relations de pouvoir, qui agissent par les discourses, créent dans leur productivité l’individu comme sujet à force d’assujettissement. Même si l’individu est ainsi enchaîné à une certaine forme de sujet, il reçoit en sein de cette forme de sujet un certain degré d’autonomie individuelle.

Pourtant pouvoir est un élément constitutif du sujet, il ne peut pas être mené par l’intérêt d’une personne ou un groupe. Soit on ne peut pas contrôler ou diriger les relations de pouvoir subjectivement. Quand même elles sont intentionnelles. Ainsi cette intentionnalité n’est pas lié à l’intérêt de certains personnes, plutôt les relations de pouvoir anonymes et décentralisés développent leur propre intentionnalité (cf. Foucault 2014a: 124). L’intentionnalité des relations de pouvoir se reflète dans leur structure, qui ressemble comme décrit en haut à un réseau des systèmes stratégiques.

A l’inverse de l’idée traditionnelle du pouvoir comme une force exclusivement negative et répressive, qui interdit, exclut, restreint et opprime, Foucault defend la côté productive du pouvoir, qui se montre notamment dans la subjectification, soit la production des sujets. Dans ‚La volonté de savoir‘ Foucault décrit la transformation d’un pouvoir répressif à un pouvoir surtout productif: „On pourrait dire qu’au vieux droit de faire mourir ou de laisser vivre s’est substitué un pouvoir de faire vivre ou de rejeter dans la mort (Foucault 2014a: 181).“

Soit pouvoir à l’époque moderne a de plus en plus la function de contrôler et organiser la vie des gens (cf. Foucault 2014a: 183), qui sont le „corps politique“, la population. Cette nouvelle forme de pouvoir, nommé le bio-pouvoir, est donc marqué par sa productivité parce qu’elle régule et organise la vie au lieu de la cesser premièrement. Ce développement est à l’écart de la dominance de la fonction repressive du pouvoir avant l’âge moderne.

La productivité des relations de pouvoir se manifeste dans la subjectification, mais aussi dans la capacité de produire savoirs (soit des effets de vérité) et ainsi d’agrandir la nombre des champs accessible et réglable par les relations de pouvoir (cf. Foucault 2008: 39). Ainsi savoir et pouvoir forment une relation sur la base de réciprocité, car

„il n’y a pas de relation de pouvoir sans constitution corrélative d’un champs de savoir, ni de savoir qui ne suppose et ne constitue en même temps des relations de pouvoir (Foucault 2014b: 36).“ Le bio-pouvoir repose notamment sur la production des savoirs des sciences humaines. Une organisation et contrôle de la population a été rendu plus efficace par la constitution des nouveaux savoirs sur la vie de l’homme, effectuée par les sciences humaines (cf. Foucault 2012: 31-32).

Fin de l'extrait de 15 pages

Résumé des informations

Titre
La pensée foucaldienne, une pensée critique? Les reproches de Jürgen Habermas à Michel Foucault
Université
Sciences Po., Paris
Cours
La French Theory: Intellectual History of France
Note
1,7
Auteur
Année
2014
Pages
15
N° de catalogue
V314186
ISBN (ebook)
9783668134096
ISBN (Livre)
9783668134102
Taille d'un fichier
673 KB
Langue
français
Mots clés
Michel Foucault, critique, Jürgen Habermas
Citation du texte
Nicola Nagy (Auteur), 2014, La pensée foucaldienne, une pensée critique? Les reproches de Jürgen Habermas à Michel Foucault, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/314186

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