La Théosophie et la Société Théosophique


Seminararbeit, 2011

13 Seiten, Note: 5/6


Leseprobe


Table des matières

1. Introduction

2. La Théosophie en général

3. La Société Théosophique
3.1. Histoire
3.2. Doctrine

4. Fin

Bibliographie et liste des images

1. Introduction

Le sujet de ce travail est la théosophie. Je commence avec une introduction à la théosophie en générale, pour après me concentrer plus spécifiquement sur la Société Théosophique, son histoire et doctrine. Ce travail veut être un résumé compact donnant les informations les plus importantes sur la matière, sans aller trop dans les détails. À cette fin je m’appuie surtout sur les articles des lexiques. Je termine avec une brève évaluation critique et personnelle.

2. La Théosophie en général

Le terme ‘Théosophie’ vient du mot grec ‘theos’ = ‘dieu’, et ‘sophia’ = ‘sagesse’, et signifie donc la sagesse de dieu, entendu comme le savoir sur Dieu, l’homme, le monde et leurs interdépendances que l’homme peut acquérir. Le fondement est une tradition de savoir clandestin, qui était transmis par des prophètes, sages, ou mystique depuis l’antiquité jusqu’au présent. Il s’agit d’une sagesse qui devrait permettre la connaissance du surnaturelle et de la raison d’être de l’homme. On peut distinguer en gros deux systèmes de théosophie: un qui met l’accent sur la tradition chrétienne, et un autre qui se dirige vers les religions orientales. Les caractéristiques générales communes à toutes les approches sont les suivants: acquérir la connaissance qui est au fond des religions, l’accès au monde spirituel ainsi que matériel, l’intuition supérieure des illuminées, l’acceptation des maîtres ou initiés et la connaissance ésotérique qui est transmis seulement aux personnes extraordinaires et dignes.[1]

Bibliquement la théosophie chrétienne peut se référer à 1 Kor 2,10. On trouve déjà ses premiers traits chez Clemens d’Alexandrie ou Origène et dans le néoplatonisme ainsi que chez Paracelse.[2] Les pères d’Eglise utilisaient le mot ‘théosophie’ encore comme synonyme pour ‘théologie’ et il signifiait une sorte d’expérience mystérieuse et mystique de Dieu. On pourrait ainsi dire que la théorie et la pratique allaient toujours ensemble. Dans la période de 1550–1650 ‘théosophie’ devenait l’auto-description d’un christianisme ésotérique, mystique et expérimental qui se distinguait de la théologie confessionnelle. Ici, on mettait d’importance sur la réflexion sur la ressemblance de l’homme avec Dieu en réceptionnant des éléments kabbalistiques, hermétiques, néoplatoniques et alchimistes, souvent dans le dialogue entre maître et disciple. Les thèmes primordiaux étaient l’esprit et la matière, la chute de l’ange et de l’homme, la Sophia comme émanation féminine de Dieu, le parachèvement du monde, la nature comme révélation divine, une doctrine des correspondances et signatures et une métaphysique de la langue et des chiffres pour permettre une vue d’ensemble de tout qui est, d’une philosophia perennis.[3]

Après les premières approches comme chez Heinrich Khunrath, un point culminant se trouve chez Jacob Böhme (1575–1624). Il était un mystique luthérien qui unifiait des éléments du néoplatonisme, de la kabbale judaïque, de la mystique, de l’alchimie, des réformes spirituelles de la reformation et de l’humanisme. Il voyait Dieu comme un absolu indifférencié qui reste toujours transcendent, qui a pour résultat une vue intérieure du principe divin. Böhme cherchait la signification secrète de la cryptographie de la nature. Il avait une grande influence sur les quakers, la romantique allemande et la sophiologie russe comme le théologien orthodoxe Sergej Bulgakow.[4]

Un autre personnage important pour la théosophie était le naturaliste suédois Emanuel Swedenborg (1688–1772). Après une expérience spirituelle il a développé un system spirituel global dans lequel il voulait intégrer la sagesse antique, la science naturelle empirique de la modernité, la philosophie rationaliste et la révélation chrétienne. Le but était de retrouver le savoir qui était perdu lors de la chute originelle. Les communautés des swedenborgiens existent encore aujourd’hui en Europe et en Amérique.[5]

La kabbale, la tradition mystique du judaïsme, était une grande source pour les théosophes chrétiens du 17ème siècle comme Böhme. Les chercheurs ont identifié la kabbale elle-même comme une théosophie judaïque, qui cherche de connaître les secrets de la vie clandestine de Dieu et le rapport entre la vie divine et la vie de l’homme et de la création.[6]

Les théosophes du 17ème et 18ème siècle étaient des intellectuelles qui cherchaient d’intégrer le savoir vieux dans le nouveau et d’amplifier l’espace de connaissance. Dans le 18ème et 19ème siècle il y avait des théosophies chrétiennes protestantes ainsi que catholiques. La relation entre théosophie et théologie ecclésiale était très souvent marquée par une marginalisation du christianisme théosophique par l’église à cause des reproches de panthéisme, pélagianisme et syncrétisme. Un dialogue constructif est possible si la théosophie prend la parole comme pneumatologie qui tient sur l’expérience. Dans le 19ème siècle le terme ‘théosophie’ était privé de son enracinement chrétien.[7] La Société Théosophique est née dans ce temps-là et fait partie de la théosophie non-chrétienne qui est séparée de la théosophie chrétienne et se développait de l’occultisme moderne.[8] Elle est devenue si importante que quand on parle de la ‘théosophie’, on se réfère normalement à la Société Théosophique.

3. La Société Théosophique

3.1. Histoire

Helena Petrovna Blavatsky (1831–1891) est né en 1831 comme Helena Petrovna von Hahn Rottenstern en Ukraine dans une famille noble. Depuis très tôt elle était intéressée à l’occultisme et avait également des talents médiaux. Après la mort de sa mère elle vivait avec ses grands-pères, mais elle n’était pas contente avec cette situation. Pour s’échapper de la maison, elle s’est mariée à l’âge de 18 ans avec Nikifor Vassilyevich Blavatsky mais à la première opportunité elle s’est échappée de lui et peu après elle commençait un grand voyage pour le monde d’environ 20 ans. Pendant ce temps elle a déjà connue l’Inde et le Tibet, entre beaucoup des autres destinations. Elle a établie des contacts avec un maître anonyme et mystérieux, qui l’enseignaient. En 1873 le maître l’a donné la mission d’aller à New York. Là, elle a connue à Henry Steel Olcott, ce qu’allait être un des rencontres plus décisifs.[9]

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Image 2: Helena Petrovna Blavatsky avec Henry Steel Olcott

Henry Steel Olcott (1832–1907) est né en 1832 aux États-Unis dans une famille presbytérienne. Comme adolescent il se tournait vers le spiritisme. Il devenait un expert de l’agriculture, journaliste, Colonel dans la guerre civil américaine et dès 1868 il travaillait comme avocat en New York. En 1874 il lisait un article sur des manifestations des esprits dans une maison particulière, et il décidait de faire des investigations la déçu. C’était à cause des rapports qu’il écrivait sur son travail que Madame Blavatsky a entendu de lui et ils se sont rencontré et devenu des amis. Au cours d’une discussion après une présentation de Georg Felt en 1875, Blavatsky, Olcott et William Quan Judge entre autre ont décidé de fonder une société pour investiguer des phénomènes occultes d’une manière scientifique: la Société Théosophique.[10]

[...]


[1] Cf. Shaw, Theosophie (2002) 393.

[2] Cf. Ney, Theosophie (2000) 1482.

[3] Cf. Frenschkowski, Theosophie (2005) 349.

[4] Cf. Shaw, Theosophie (2002) 394.

[5] Cf. Shaw, Theosophie (2002) 394.

[6] Cf. Huss, Theosophie (2002) 398f.

[7] Cf. Frenschkowski, Theosophie (2005) 349f.

[8] Cf. Ruppert, Theosophische Gesellschaft (2000) 1482.

[9] Cf. Holthaus, Theosophie (1989) 24–27.

[10] Cf. Holthaus, Theosophie (1989) 30f.

Ende der Leseprobe aus 13 Seiten

Details

Titel
La Théosophie et la Société Théosophique
Hochschule
Université de Fribourg - Universität Freiburg (Schweiz)
Note
5/6
Autor
Jahr
2011
Seiten
13
Katalognummer
V208490
ISBN (eBook)
9783656364443
ISBN (Buch)
9783656365297
Dateigröße
651 KB
Sprache
Deutsch
Schlagworte
théosophie, aperçu, Theologie, Religionswissenschaft, Esoterik, Theosophische Gesellschaft, Balvatsky, Olcott, Spiritismus
Arbeit zitieren
Beat Andreas Schweizer (Autor:in), 2011, La Théosophie et la Société Théosophique, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/208490

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