Les événements de 1968 en France


Thèse Scolaire, 2005

19 Pages, Note: 12 Punkte


Extrait


Table des matières

A. Introduction
I, 1968 – une année avec beaucoup d`incidents importants
II, Biographies
a) Daniel Cohn-Bendit
b) Général Charles de Gaulle

B. Les événements en détail
I, La situation auparavant
II, Les causes de la révolte et les revendications des manifestants
III, Le développement
a) Le cours 5-
b) Le procédé des gens
IV, Les suites positives et négatives, ainsi que la situation après les révoltes
V, L`opinion de témoins de l`époque et de personnes nées plus tard
a) Jean-Paul Sartre
b) Nicole et Jean-Philippe de Metz
c) Estelle de Paris
d) Antoine de Lyon
VI, L`estimation de toutes les circonstances

C. Commentaire final

A) Introduction

I. 1968 – une année avec beaucoup d`incidents importants

L`année 1968 était considérablement influencée de beaucoup d`incidents culturels, sociaux et aussi politiques. Quelques exemples sont, entre autres, l`assassinat de Robert Kennedy, le candidat à la présidence américaine, l`exécution de Martin Luther King ou la fin du ‘Printemps de Prague’. Mais, un des événements les plus importants de ce temps représentent les révoltes étudiantes et les mouvements de protestation en mai 1968 contre les conditions d`études et de travail, qui ont lieu et qui ont laissé leurs traces, pas seulement en France, mais dans grandes parties du monde.

Comme la plupart des origines et des causes étaient en France, je veux maintenant entrer plus proche dans les circonstances françaises en présentant, auparavant, les deux personnes les plus influentes de ces événements : Daniel Cohn-Bendit et Général Charles de Gaulle. En ce qui concerne la partie principale de mon devoir, je mets, d`abord, en évidence la situation avant les affaires, les raisons et les revendications des manifestants, et j`illustre en détail le cours et le procédé des gens en donnant, de même, un aperçu des lieux des insurrections à Paris et alentours. En plus, je fouille aussi bien les suites positives et négatives, ainsi que la situation du pays après les troubles. Ci-après, je présente l`opinion de quelques importants témoins de l`époque, comme par ex. Jean-Paul Sartre, et de personnes nées plus tard, en essayant de tirer au clair et de présenter comme ces gens, mais encore ceux d`aujourd`hui, étaient et sont encore influencés des ces événements. Puis, je fais une estimation de toutes les circonstances de ces mois, tandis que finalement, je lance, après tout, un commentaire personnel sur ce temps avec lequel je finis mon travail.

Avant de commencer avec tous les faits, on doit d`abord présenter deux personnages notables qui ont joué un rôle très important pendant le mai 68.

II. Biographies

a) Daniel Cohn-Bendit

Le fils d`un avocat berlinois, qui s`est enfui des Nazis en 1933, est né en France parce que ses parents juifs y ont cherché asile pendant la Seconde Guerre mondiale. De 1958-65, il vit dans la République Fédérale d`Allemagne après que son père a repris la nationalité allemande quand la guerre était finie.

Cohn-Bendit passe son bac ; ensuite, il revient à la France pour faire ses études en sociologie et en sciences humaines. À l`âge de 23 ans, il commence ses études à l`université de Nanterre et il y devient, pendant le mai 68, le fondateur et le parleur du ‘Mouvement du 22 mars’ qui défend, à la pointe de la révolte étudiante, une réforme universitaire radicale. Par la propagation des protestations à l`université Sorbonne, au centre parisien, et leur passage aux combats dans les rues, ‘ Dany le Rouge’ - sauf son idéologie rouge il avait aussi les cheveux rouges – devient, en qualité d`un gauchiste, le rebelle le plus éminent et la figure de proue de la mutinerie, qui porte le pays au bord d`une révolution.

Lui, qui se désigne comme un ‘anarchiste marxiste’, il entraîne avec son expressivité fermée les étudiants et les ouvriers et on l`appelle, ainsi, le chef du mouvement étudiant. Ses convictions : la minorité active qui pousse à l`action sans revendiquer le commandement lui-même ; la théorie de l`auto libération des exploités etc. La minorité n`est que le détonateur ; puis, tout dépend de la spontanéité des masses et leur volonté de commencer avec une rébellion.

b) Général Charles de Gaulle (*1890 †1970)

L`ancien Président de la République française, dont l`ère s`est passée de 1958-69, est, spécialement à l`après-guerre, considéré comme libérateur qui apporte l`aisance et la fierté au pays. En qualité d`un ancien chef de la Résistance et chef de la France libre, il dispose d`un prestige généralement répandu et il est légitimé doublement pour son rôle pendant les émeutes : d`un côté, comme héros national de l`après-guerre difficile ; d`autre côté, en raison de son investiture de l`Assemblée nationale. Pendant sa présidence, il stabilise déterminant la Ve République dont la Constitution il a élaboré lui-même, en exécutant, par ex., la décolonisation, la réconciliation franco-allemande et en construisant une force atomique pour la défense nationale. En plus, de Gaulle réussit à résoudre la guerre d`Algérie (de 1954-62) en imposant que la population-là doit décider lui-même du futur du pays, en réponse à quoi, le 18.3.1962, le pays devient indépendant.

En ce qui concerne la politique extérieure, il veut, d`une part, imposer avec toute sa force et toute son énergie que la France soit acceptée comme une grande puissance dans le monde ; il veut défendre sa position internationale et sa réputation comme Grande Nation et il veut garantir son indépendance en grandes parties dans la politique mondiale. Ainsi, il essaie, par ex., en construisant une Force de frappe nucléaire, d`augmenter son prestige et de montrer que la France est une force globale et, par là, que les autres pays ne la peut plus exclure de la formation du monde.

D`autre part, de Gaulle tente de créer un contrepoids contre les deux superpuissances – les États-Unis et l` U.R.S.S., mais, à quelle occasion, ne veut pas céder les droits de souveraineté à une communauté européenne dont il a besoin de soutien dans son projet. De cette façon, dans les années suivantes, il se cogne de plus en plus contre la critique et l`incompréhension des autres pays, mais aussi de la population française lui-même. Le chef de l`État cherche sans fin des partenaires d`alliance pour améliorer et souligner sa puissance et sa position dans le monde, mais personne ne se trouve prête à le supporter. Le Président ne devient que de plus en plus insupportable et étrange pour beaucoup de chefs d`État, de politiciens et même le peuple français.

B) Les événements en détail

I. La situation auparavant

Dans les années soixante, il y a un temps de départ et de renversement en France. Le pays se trouve encore à l`après-guerre ; puis, des perspectives d`amélioration commencent à se former : la consommation de masse apporte une croissance économique, le débit prospère, la société consommatrice marche à plein régime, le chômage est pratiquement nul. « La France des années 50 et 60 (est) charmante (…) mais provinciale et assoupie »1, et les Français ne semblent qu`à souffrir d`une chose, comme un grand journal le titre : « La France s`ennuie »2 cite Le Monde le 14.3.1968. Les Français ne participeraient ni directement ni indirectement aux bouleversements du monde. C`est la raison pour laquelle ils s`ennuieraient. En particulier de Gaulle et la jeunesse. Dans cette petite France, qui n`est pas vraiment malheureuse et qui, aussi, ne prospère pas, qui vit pacifiquement avec tout le monde mais qui n`a pas d`influence sur les événements, la passion et l`imagination seraient autant nécessaires que la prospérité et les loisirs.

En 1967, le pays a manifesté déjà une fois contre la fatigue – dans cette année qui a déçu en ce qui concerne le point de vue économique et social. « La croissance avait été plus faible que prévu, (seulement) 4,4% au lieu de 5,3% et ce retard touchait le foyer de chaque Français. Le chômage augmentait. De plus, ces difficultés se profilaient sur l`arrière-plan morose d`une récession économique européenne et d`une crise monétaire internationale »3. Mais ensuite, de profonds changements avancent. « (E)n mai 68, la France est dirigée depuis dix ans par le général de Gaulle qui a tout apporté au pays - la fin de la guerre d`Algérie, des institutions politiques solides, une prospérité économique certaine. Le pays est satisfait (…), mais cette satisfaction cache un réel déficit démocratique. Le gaullisme pèse sur la France. Radios et télévisions sont aux ordres du pouvoir et l`opposition ne joue pratiquement aucun rôle »1. C`est vrai que la France aie eu un avancement dans le club privé des pays les plus riches du monde, mais la croissance économique de l`après-guerre cache très mal les mauvaises inégalités sociales. « Les ouvriers n`ont reçu que de petites miettes du gâteau. »1 Derrière la façade, « la contestation gronde contre une société productiviste qui écrase l`homme, contre un Président sourd aux attentes de la population, en particulier de la jeunesse »2.

Par l`apparition des injustices sociales, souvent seulement les riches gens se peuvent permettre le cours pour leurs enfants ; dans les universités le nombre des étudiants a doublé de 250,000 en 1958 à 500,000 en 1968. « Des professeurs en nombre insuffisant, des campus universitaires peu accueillants, un enseignement élitiste inadapté aux nouvelles générations, des perspectives peu favorables, en matière d`emploi, aux futurs diplômés (...) »4.

Même en hiver 1967/68, les mouvements de protestation sont restés comparativement discrètes. Les thèmes étaient les réformes universitaires, les règles des examens, le numerus clausus, la politique américaine en Vietnam. Même déjà au début de l`année 1968, les étudiants de Nanterre, sous Daniel Cohn-Bendit, ont demandé, avec des grèves et des manifestations, une radicale réforme des universités et des plans d`une nouvelle formation. Sans succès. Dans les larges milieux de la population française, les difficultés de la politique intérieure augmentent, le mécontentement de même. Mais, au printemps de 1968, personne ne peut encore prévoir qu`une crise d`une énorme étendue va bientôt secouer le pays.

Un tract du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) du mai 68 le dit franchement :

« (...) Tout peut se changer dans ce pays si nous tous refusent d`accepter, bête et donné, les injustices et la bêtise d`une politique déjà en faillite ! »5

II. Les causes de la révolte et les revendications des manifestants

Si l`on éclaire profondément les raisons qui ont mené aux protestations et aux manifestations en mai 1968, on constate qu`on peut trouver les racines dans presque tous les secteurs de la France. Le pays ne souffre que du manque, mais de l`abondance mal répartie. La crise de croissance des années soixante insatiables concerne le plus les universités. Les professeurs ne sont que des bornés qui donnent une formation bornée aux étudiants, les amphithéâtres sont surchargés et le système des unis est rigide et trop répressive. En plus, les conditions de travail sont mauvaises, il y a de misérables cours magistraux, des séminaires monotones, des déterminations absurdes etc. – tous les structures démodées qui ne peuvent pas suivre l`expansion.

Parmi les ouvriers et les employés il y a des batailles contre les syndicats, mais aussi contre le grand chômage. Les Français sont extrêmement mécontents avec les circonstances économiques et sociales qui ne sont pas du tout justifiées. Beaucoup de jeunes doivent abandonner l`école pour gagner de l`argent et la majorité des fils d`ouvriers n`a pas assez d`argent de payer leurs études. En plus, l`enseignement à l`université est trop théorique et les étudiants n`apprennent pas assez de choses pour la vie professionnelle. En général, les résistances contre la politique intérieure de de Gaulle surgissent. Les gens commencent de se méfier de leur Président parce qu`il isole avec son excentrique la France dans le monde. Les Français composent des protestations contre les hiérarchies et les ordres emparés qu`ils veulent renverser. Ils se prononcent contre les armes nucléaires, ils refusent le socialisme bureaucratique de l`état, et beaucoup d`entre eux s`opposent à la police, qui, avec son procédé, contribue en grandes parties à l`escalade de la force pendant les manifestations.

Dans la société, deux groupes se forment avant tout, qui essaient de renforcer leurs revendications par des grèves. D`une part, il y a les étudiants aux universités qui veulent avoir tout d`un seul coup : « la révolution avec un grand ‘R’, la liberté sexuelle, l`égalité des chances sur les bancs de l`école, la fête permanente (…), le bonheur pour les ouvriers, (…) la fin de la guerre du Viêt-nam »1 et même la démission du Président Charles de Gaulle. D`autre part, les employés et les travailleurs qui se rassemblent contre l`état tout-puissant et pour une décentralisation plus forte. Ils persistent dans une société plus ouverte et plus indépendante, la liberté politique et individuelle, mais ils revendiquent aussi – comme les étudiants auparavant – des changements politiques : l`abandon du chef de l`État. Ainsi, ils veulent faire d`une pierre deux coups. Leurs idées principales, ce sont naturellement – en particulier – la sécurité de leurs postes de travail, une rémunération améliorée et des heures de travail plus courtes. Un appel des ouvriers de Rénault le 3.6.68 l`exprime franchement :

« Nous, les ouvriers de Sud-Aviation Bouguenais (Nantes), qui étaient les premiers, le 14 mai, de se mettre en grève et d`occuper nos usines, nous vous disons : Nous ne nous laissons pas diviser ! Continuons-nous de manifester ! Nous voulons :

- La semaine de 40 heures toute de suite.
- 1,000 Francs minimum mensuel, la retraite avec 60 ans.
- La sécurité absolue des postes et de la qualification.
- Le paiement complète des jours de manifestation, pas de punition pour les actions protestantes.

Nous ne nous laisserons pas tromper ! »6

Ainsi, on peut voir que les deux côtés ont des revendications et des buts partiellement différents, mais qu`ils ne se distinguent qu`un peu de leurs protestations contre les conditions de vie et les circonstances politiques en France.

[...]

Fin de l'extrait de 19 pages

Résumé des informations

Titre
Les événements de 1968 en France
Note
12 Punkte
Auteur
Année
2005
Pages
19
N° de catalogue
V112013
ISBN (ebook)
9783640101498
Taille d'un fichier
796 KB
Langue
français
Mots clés
France
Citation du texte
Carina Klehr (Auteur), 2005, Les événements de 1968 en France, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/112013

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